Dossier. Livret A, LEP, SMIC, Pass Sanitaire… Ce qui change en août

Comme régulièrement nous vous le proposons en début de mois, voici ce qui a changé depuis ce lundi 1er août 2022.

Augmentation du taux du livret A

Annoncé par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, le taux du livret A doublera au 1er août 2022.  Il passera de 1 à 2%, soit son plus haut niveau depuis 2012. Concrètement, vous pouvez débloquer votre argent quand vous le souhaitez et le rendement est garanti à 2%. En savoir plus : Comment fonctionne le livret A ?

Augmentation du taux du livret d’épargne populaire

Le livret d’épargne populaire (LEP) destiné aux personnes aux revenus modestes, évolue lui aussi. Son taux d’intérêt annuel fixé à 2,2 % à depuis le 1er février 2022, sera revalorisé à 4,6 % à compter du 1er août 2022. Il permet à ses titulaires de placer leurs économies tout en leur assurant un maintien de leur pouvoir d’achat. En savoir plus : Comment fonctionne le livret d’épargne populaire ?

Revalorisation du Smic

Du fait de l’inflation, le Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) augmentera automatiquement le 1er août de 2,01%. Pour un temps plein, le Smic mensuel passera de 1 302,64 euros à 1 329,06 euros net. Le Smic horaire brut passera de 10,85 à 11,06 euros. En savoir plus : Relire notre article.

La « remise carburant » prolongée

Une « remise carburant » de 15 centimes/l hors taxes, est appliquée depuis 1er avril 2022. Initialement prévue pour une durée de 4 mois, un décret publié le 24 juillet 2022 au Journal officiel prolonge cette aide exceptionnelle jusqu’au 31 août 2022.

Covid-19 : fin du « pass sanitaire »

Adopté définitivement par le Parlement, le 26 juillet 2022, un projet de loi maintenant provisoirement un dispositif de veille et de sécurité sanitaire en matière de lutte contre le Covid-19, met notamment fin le 1er août au « pass sanitaire ». À compter du 1er août, le texte abroge formellement la partie du code de la santé publique relative à l’état d’urgence sanitaire ainsi que le régime de gestion de la crise sanitaire. Outre ces mesures d’exception, le projet de loi distingue deux cas de figure, pour lesquels le gouvernement pourra, jusqu’au 31 mars 2023, exiger des personnes de plus de 12 ans la présentation d’un test Covid négatif (ni certificat de vaccination, ni justificatif de rétablissement) :
– Vers la France en provenance de l’étranger ou vers l’Hexagone en provenance d’outre-mer : en cas d’émergence d’un variant dangereux, susceptible de constituer une menace sanitaire grave, le gouvernement pourra imposer ce certificat sanitaire de voyage avant l’embarquement dans l’avion.
– Vers l’outre-mer en provenance de l’Hexagone : en cas de risque de saturation de l’hôpital. Les exécutifs locaux et les parlementaires élus dans la collectivité concernée devront cependant être consultés.
Ces dispositions, prises après avis du comité, pourront être mises en vigueur par décret pour une durée maximale de deux mois, et conditionnées, au-delà de ce délai, à un vote du Parlement.
Deux outils de suivi de l’épidémie sont prolongés pour les seules fonctionnalités de suivi de l’épidémie et de délivrance du certificat Covid numérique de l’Union européenne :
– Le système d’information national de dépistage (SI-DEP), qui centralise l’ensemble des résultats des tests et génère des certificats au format européen, est prolongé jusqu’au 30 juin 2023.
– Contact Covid, qui assure le suivi et l’accompagnement des personnes infectées et de leurs cas contacts, est prolongé jusqu’au 31 janvier 2023.
Enfin, le texte crée une procédure imposant la réintégration effective des personnels de santé suspendus car non vaccinés, dès que la situation sanitaire ne justifierait plus de leur imposer une obligation vaccinale.

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