Doué-en-Anjou : Encore un nouveau girafon né au Bioparc !

Cela aurait été le 1er avril, on aurait pu croire à une blague. Mais non, nous étions le 28 décembre et ce fut plutôt un petit miracle ! En effet, dans la nuit du 25 au 26 décembre, un 5è girafon a vu le jour au Bioparc de Doué-la-Fontaine. De quoi en perdre le compte tant les naissances s’enchaînent. Mais le Bioparc l'assure : "cette fois-ci c’est promis, celui-ci sera le dernier !"
Crédit Photo Bioparc

Ce petit mâle baptisé Kirsi, diminutif de Kirsimeti signifiant Noël en Haoussa, est le 5è girafon né cette année au Bioparc, un record en France et au sein du parc ! Avec son groupe de 11 individus, le Bioparc héberge désormais le plus grand groupe au monde de girafes d’Afrique centrale (Giraffa camelopardalis antiquorum), une sous-espèce en danger critique d’extinction* dont il ne subsiste que 1400 individus à l’état sauvage et moins d’une centaine dans les parcs zoologiques du monde entier.

Un petit gabarit

Kirsi est un petit gabarit : 1,70 m seulement ! Il est déjà bien droit sur ses pattes et se promène depuis ses premières heures dans son parc extérieur, surveillé de près par sa mère Zakya. Tibiri, né le 7 octobre, fait déjà figure de grand à côté du petit dernier ! Tout le monde semble bien se tolérer dans le troupeau, tandis que les zèbres ont déjà adopté leur nouveau protégé.
« Nous sommes très heureux que chaque naissance se soit bien déroulée et que tous les petits se portent bien aujourd’hui. Les prochains mois, durant lesquels nous pourrons observer les girafons grandir et interagir tous ensemble, vont être passionnants ! » explique François Gay, le directeur du BIoparc. « Autant de petits, c’est exceptionnel. Souhaitons que les cousines sauvages de nos girafes connaissent le même succès ! Le Niger, comme le prédis mon père depuis quelques années, deviendrait alors le pays aux mille girafes… »

Plus de 700 000 € versés

Depuis 2001, le Bioparc et son fonds de dotation soutiennent l’Association de Sauvegarde des Girafes du Niger, pour la sauvegarde du dernier troupeau d’Afrique de l’Ouest (Giraffa camelopardalis peralta) dont les populations sont désormais estimées à plus de 900 individus, alors qu’elles n’étaient plus de 49 en 1999. Le Bioparc est le représentant européen de cette ONG nigérienne, et son principal soutien financier avec plus de 700 000€ versés en 22 ans. Pour sauvegarder les girafes du Niger et contribuer aux Projets Nature du Bioparc, il est possible de faire un don déductible d’impôts à Bioparc Conservation avant le 31 décembre : https://www.helloasso.com/associations/bioparc-conservation/formulaires/3

En savoir plus le programme de sauvegarde des girafes du Niger du Bioparc
Dernières d’Afrique de l’Ouest et uniques représentantes de la sous espèce Giraffa camelopardalis peralta, ces girafes étaient autrefois répandues par milliers du Sénégal au Niger. Décimées par l’extension des zones cultivées, la chasse et la progression de la désertification, elles se sont réduites dans les années 80 au sud-est du Niger dans une zone peuplée, marquée par l’élevage et la culture du mil. En 1996, isolées sur le plateau forestier de Kouré et dans la vallée fossile du Dallol Bosso au sud-est de Niamey, capitale du Niger, les girafes ne sont plus que 49. Elles vivent au contact des hommes et de leur bétail dans l’une des régions les plus densément peuplées du Niger, où résident plus de 100 000 habitants. Cette cohabitation entre les hommes et les girafes est difficile et des conflits naissent.
Pour protéger le dernier troupeau de girafes de l’Afrique de l’Ouest, l’association nigérienne ASGN s’est engagée depuis 2001 dans un processus d’accompagnement permanent des populations humaines de la «zone girafe». L’un des principes est de favoriser l’implication des hommes dans la gestion de la préservation des girafes en vue d’une cohabitation durable. Depuis 1996, le nombre de girafes n’a cessé de croître grâce aux actions de l’ASGN : suivi des girafes et de leur habitat, sensibilisation et soutien aux villageois par le développement d’activités génératrices de revenus, amélioration des productions agricoles, installation d’infrastructures collectives et soutien sanitaire.
Seule association en permanence sur le terrain depuis plus de 20 ans, accompagnée depuis 2001 par Pierre Gay, directeur du Bioparc, l’ASGN a instauré une harmonie entre les villageois et une population de plus 900 girafes aujourd’hui. Elle est aussi un acteur local reconnu dans la résolution des conflits homme-animal et la conservation des girafes.

* selon la liste rouge de l’UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

Commentaires 1

  1. La sauterelle says:

    Un zoo ou le respect des animaux est primordiale, les soins, le bien être cela donne tous ces résultats; Longue vie à ces girafons.

    Répondre moderated

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