Gennes-Val de Loire. Sécheresse : Une demande de reconnaissance de catastrophe naturelle déposée

La commune de Gennes-Val de Loire invite les administrés ayant observé l'apparition de fissures sur leur habitation suite à l'épisode de sécheresse de cet été à se faire connaitre auprès de la mairie en envoyant un courrier précisant les dates d’apparition des dommages et en y joignant des photos.

Depuis quelques semaines, certains administrés de la commune de Gennes-Val de Loire, sollicitent la mairie pour connaitre la marche à suivre après avoir constaté des fissures sur leur immeuble. Un phénomène directement lié à l’épisode de sécheresse que nous avons connu cet été et au retrait-gonflement des sols qui peut créer des mouvements et des fissures sur les habitations. La mairie de Gennes-Val de Loire a entamé les démarches nécessaires auprès des services de l’Etat afin qu’un arrêté d’état de catastrophe naturelle soit pris et publié au Journal officiel.

Rappel de la procédure

Un assureur ne prendra en charge le règlement d’un sinistre dû à une catastrophe naturelle qu’à la double condition que vous soyez assuré effectivement contre ce type de sinistre et que l’état de catastrophe naturelle soit confirmé par un arrêté interministériel. Si vous en êtes victime, vous devez :
– faire un courrier à la mairie expliquant les dégâts visibles sur votre habitation
– le déclarer auprès de votre assureur le plus tôt possible, et au plus tard 10 jours après la parution de l’arrêté de catastrophe naturelle au Journal officiel.

L’assurance contre les catastrophes naturelles ne fait pas partie des assurances obligatoires. Si vous n’avez souscrit qu’une assurance de base, vous ne serez pas couvert contre ce type de sinistre. En revanche, si vous avez souscrit une assurance « multirisques habitation », vous êtes automatiquement couvert contre les dégâts dus aux catastrophes naturelles (tremblement de terre, inondations, sécheresse, glissement de terrain, action mécanique des vagues…). Un assureur ne peut pas refuser la garantie « catastrophes naturelles ». Dans ce cas, ou si, lors du renouvellement de votre contrat, cette garantie est exclue, vous pouvez saisir le Bureau Central de Tarification (BCT), dans les 15 jours suivant la notification du refus par l’assurance, par lettre recommandée avec accusé de réception. Il obligera alors l’assureur à vous couvrir contre les effets de catastrophes naturelles. Si le risque est important ou présente des caractéristiques particulières, le BCT peut vous demander de lui présenter une ou plusieurs compagnies d’assurance afin de répartir le risque entre elles. Pour pouvoir être indemnisé en cas de catastrophe naturelle, il faut cumuler les 2 conditions : avoir souscrit une garantie catastrophes naturelles et qu’un arrêté d’état de catastrophe naturelle ait été publié au Journal officiel. Un arrêté interministériel de catastrophe naturelle doit être publié pour que vous fassiez jouer la garantie.

Cet arrêté d’état de catastrophe naturelle indique : les zones et les périodes où s’est située la catastrophe naturelle ; ainsi que la nature des dommages occasionnés par celle-ci. Vous disposez alors de 10 jours à partir de la parution de cet arrêté au Journal officiel pour déclarer votre sinistre auprès de votre assurance. Vous devez vous adresser à votre compagnie d’assurance ou au courtier d’assurance qui gère vos contrats de préférence dans les 5 jours ouvrés suivant le sinistre, et au plus tard 10 jours après la publication de l’arrêté au Journal officiel. Leurs coordonnées sont rappelées sur les quittances ou dans le contrat. Adressez votre déclaration par courrier par lettre recommandée, de préférence avec accusé de réception, à votre assureur. Prévoyez éventuellement une copie de ce courrier à votre agent d’assurances ou votre courtier. Indiquez notamment dans ce courrier :
– Vos coordonnées (nom, adresse),
– le numéro de votre contrat d’assurance,
– une description du sinistre (nature, date, heure, lieu),
– une liste chiffrée de tous les objets perdus ou endommagés accompagnée des documents permettant d’attester de l’existence et de la valeur des biens (factures, photographies par exemple),
– les dégâts causés à des tiers (par exemple si un arbre de votre propriété est tombé et a occasionné des dégâts chez un voisin),
– les coordonnées des victimes s’il y en a.

Commentaires 3

  1. Barnabé says:

    Votre article n’est pas complet, nous avons été victime de ce type de problèmes, et malgré l’arrêté de catastrophe naturelle, il faut préciser que c’est l’expert mandaté par la compagnie d’assurance qui a le dernier mot, c’est à la suite de son rapport que l’indemnisation se fera ou pas. Nous concernant aucune indemnité malgré une étude de sol (carottage) pris en charge par notre assurance.

  2. Une gennoise says:

    Bonjour
    Concernant les dégâts apparents s’agit il que de fissures extérieures ou l’intérieur est pris en compte également ?
    Merci pour votre éclairage

  3. AXO says:

    Grosse erreur dans l’article ! Il ne faut surtout pas déclarer de sinistre à la compagnie d’assurance tant que l’arrêté catastrophe naturelle n’est pas paru, au risque de se voir refuser une indemnité. De plus un dossier ayant obtenu un refus peut être ré ouvert et défendu. Un conseil ? AXO expertise

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