Hippodrome de Verrie. De nouveaux tarifs de location pour le site équestre

Ce jeudi 14 septembre, les élus du conseil communautaire de Saumur Val de Loire ont adopté de nouveaux tarifs pour l'utilisation du site de l'hippodrome de Verrie.

Le projet de l’hippodrome avance petit à petit. Le sujet était en effet à l’ordre du jour du conseil communautaire de l’agglomération Saumur Val de Loire ce jeudi 14 septembre 2023. Si la constitution d’un GIP (groupement d’intérêt public) avait été envisagée de prime abord, une autre forme juridique a été choisie par les collectivités : la constitution d’une Société Publique Locale. « Le GIP a été abandonné car cette forme juridique était trop rigide pour faire évoluer simplement la raison sociale. Nous aurions été contraints de modifier plusieurs fois les statuts en fonction des actionnaires voulant l’intégrer avec à chaque fois des délais particulièrement longs. La SPL (Société Publique Locale) est la main de la collectivité et offre plus de souplesse et de réactivité », explique Eric Touron, vice-président de l’agglo en charge du dossier. Pour le moment, un bail emphytéotique a donc été signé entre l’Etat et la communauté d’agglomération pour la gestion du site. Ce jeudi, les élus ont donc fixé les tarifs pour l’utilisation du site jusqu’à la création de la nouvelle structure juridique qui assurera le fonctionnement de la structure.

Des tarifs à la journée

La gratuité sera appliquée à la Fédération Française d’Equitation et à l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation pour leurs entrainements réguliers (hors manifestations et concours) comme indiqué dans le bail emphytéotique signé avec l’Etat le 28 juillet 2023. Une gratuité sera également concédée aux associations équestres domiciliées sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Saumur Val de Loire, organisant un concours d’envergure. Pour les autres usagers souhaitant utiliser le site pour des entrainements ou autre, des tarifs ont été votés pour l’utilisation partielle ou totale du site sont les suivants :

« Ce sont des tarifs et une formule qui s’appliquent par exemple au Lion d’Angers », précise Eric Touron. Avec ces tarifs l’agglomération cherche à « donner le signal que le site n’est plus ouvert à tout le monde et d’assurer une certaine sécurité en évitant que des cavaliers n’ayant pas le niveau ne s’aventurent sur les obstacles, se blessent et se retourne vers la collectivité ».

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