Indre-et-Loire. Le drone, nouvel outil des forces de police pour renforcer la sécurité

Les forces de police d'Indre-et-Loire utilisent désormais des drones pour capter des images lors des manifestations et pour lutter contre les rodéos urbains. Pour le moment, l'usage a été restreint à la ville de Tours.

Les drones sont aujourd’hui bien présents dans notre vie courante et répondent à de nombreux usages. Les forces de l’ordre semblent également y trouver quelques vertus. En effet, la préfecture d’Indre-et-Loire utilise de plus en plus ces petits objets volants pour « renforcer la sécurité », particulièrement en zone urbaine. Des drones ont été utilisés ce mardi 6 juin 2023 à l’occasion de la manifestation contre la réforme des retraites à Tours. « Par arrêté, le préfet d’Indre-et-loire autorise la Police Nationale à utiliser un drone pour sécuriser les rassemblements du 6 juin et éviter les débordements à Tours », a indiqué la préfecture dans une publication sur les réseaux sociaux. Pour mémoire, les conditions dans lesquelles les services de police et de gendarmerie nationales peuvent utiliser des drones ont récemment évolué avec un décret du 19 avril 2023. Cependant, l’utilisation des drones lors des manifestations du 1er mai 2023 a suscité certaines critiques. Le lundi 1er mai 2023, des organisations de défense des libertés avaient saisi la justice afin de suspendre les arrêtés pris par différentes préfectures en France, autorisant l’usage de drones par les forces de l’ordre pendant les manifestations. A la suite de la publication au Journal officiel du décret du 19 avril 2023, un recours sur l’utilisation des drones par les policiers et les gendarmes a été examiné, le 16 mai 2023, par le Conseil d’État qui a ensuite validé l’usage des drones durant les manifestations (en savoir plus ici).

Mais aussi contre les rodéos urbains

La préfecture compte également faire appel à cette technologie pour lutter contre les rodéos urbains « à l’origine de graves troubles à l’ordre public et de risques pour la sécurité de tous. » Pour la préfecture tourangelle, la lutte contre « ces comportements routiers dangereux est une priorité puisqu’ils causent accidents, insécurité et nuisances sonores. » Pleinement mobilisées au quotidien pour lutter contre ce phénomène, les forces de l’ordre ont déjà mené 34 opérations dans les secteurs les plus exposés du département depuis le début de l’année. Afin de soutenir l’action de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP), Patrice Latron, préfet d’Indre-et-Loire a autorisé par arrêté du 31 mai 2023, la captation, l’enregistrement et la transmission d’images au moyen de deux caméras installées sur des drones, afin de lutter contre les rodéos urbains. L’autorisation a été délivrée du 1er juin 2023 au 31 août 2023 incus, moment de l’année où les rodéos sont les plus nombreux car favorisés par les beaux jours. Ils ont été pour le moment circonscrits au quartier des Fontaines à Tours ; quartier du Sanitas à Tours et quartier des Rives du Cher à Tours. Les drones pourraient bien devenir des outils du quotidien pour les forces de l’ordre, au même titre que les caméras de vidéosurveillance fixes.

Commentaires 2

  1. très bien says:

    c’est une très bonne idée!!! il faut de plus en plus de moyens pour combattre les incivilités , les délits , les manifestations qui débordent , etc etc … il faut juste souhaiter que d’autres départements suivent l’utilisation de cet outil !!! et la justice moins laxiste pour mettre fin à cette violence dans notre pays .

    • C'est même très très bien et devenu nécessaire says:

      Liberté ne veut pas dire tout casser, agresser, mettre le feu etc… Les associations de défense des libertés ne doivent pas savoir que chaque liberté à ses limites.

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