La Lande-Chasles. Les élections européennes, « un casse-tête pour les communes rurales… »

A l'occasion des élections européennes du 9 juin prochain, les communes doivent mettre à disposition des panneaux qui permettront d'accueillir les traditionnelles affiches des différentes listes. Exception de ces élections européennes, il convient de fournir pas moins de 37 emplacements ! Un coût important pour les plus petites communes, qui n'auront par ailleurs l'utilité d'autant de panneaux que peu fréquemment. La commune de La Lande-Chasles, commune la moins peuplée du Maine-et-Loire, a trouvé la solution avec... des bâches agricoles !

Le dimanche 9 juin prochain, les français seront appelés devant les urnes à l’occasion des élections européennes. Des élections qui se révèlent être « un casse-tête pour les communes rurales », selon les élus de la petite commune saumuroise de La Lande-Chasles. Elles doivent en effet fournir 37 panneaux électoraux pour ces prochaines élections. Pour le maire carolandais, Jean-Christophe Rouxel, cela représente « des euros » supplémentaires que les communes, notamment les plus petites, voudraient bien « mettre ailleurs, qu’en dépenses pour une seule journée tous les 5 ans ». « A La Lande-Chasles, commune la moins peuplée du département de Maine et Loire, nous avions 10 panneaux soit 20 emplacements possibles. A plus d’une centaine d’euros le panneau, impossible d’en acheter 9 de plus… Nous avons donc décidé de renouveler l’expérience de 2019 avec une bâche agricole pour asperges », poursuit-il. La hauteur corresponds aux panneaux électoraux, il ne restait plus qu’à faire les 37 emplacements numérotés. Chose faite ce 21 mai 2024, à côté de la mairie, afin de pouvoir accueillir les prochaines affiches avant le vote du 9 juin prochain. Moins de 30 euros furent nécessaire et un peu de temps pour le maire et son 2e adjoint, Christophe Berson. « Et il sera même possible de recycler la bâche dès le lendemain du vote. En 2019, un habitant l’avait récupérée pour la mettre ensuite à l’envers et planter une longueur de haie. L’histoire n’a pas dit sous quelle couleur politique les arbustes avaient le mieux poussé ! » indique avec un brin de malice le maire, sans étiquette.

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