Maine-et-Loire. Accompagnement socioprofessionnel : « Nous sommes au bord de la rupture. Il y a urgence »

A l'occasion de la session du conseil départemental de Maine-et-Loire de mercredi 29 juin, la conseillère saumuroise Jocelyne Martin est revenue sur le dossier de l'accompagnement professionnel. Selon elle, "nous sommes au bord de la rupture. Il y a urgence". Son intervention
La conseillère d'opposition, Jocelyne Martin

« Je reviendrai plus particulièrement sur le dossier accompagnement socioprofessionnel. Certains bénéficiaires du RSA entrent dans le dispositif et en sortent très rapidement. Pour d’autres, les étapes sont plus complexes, plus difficiles à assumer. Pour ces bénéficiaires, nous sommes convaincus, et ce de longue date, qu’un accompagnement soutenu, y compris dans les premiers mois de reprises d’activités, est indispensable pour permettre une sortie positive et durable du dispositif RSA. Cette idée, que nous avons portons depuis plusieurs années est ici reprise. C’est avec satisfaction que nous voyons ce dossier aboutir.

Le contexte socioéconomique a fortement évolué sur les derniers mois avec une forte baisse du nombre de demandeurs d’emplois, avec des difficultés de recrutement pour les entreprises, avec un rapport au travail qui change. Concilier vie professionnelle et vie personnelle devient prioritaire. Les activités qui relèvent de nos compétences n’échappent à cette situation, bien au contraire. Nous connaissons tous les difficultés rencontrées dans les EHPAD, dans les SAAD pour trouver les intervenants indispensables à la conduite de l’activité « aide à la personne ». Les constats sont là.

Nous sommes au bord de la rupture. Il y a urgence.

Portons une attention particulière au domaine de l’aide à la personne où le recrutement est en très forte tension. Aujourd’hui, il faut être encore plus efficace dans les projets favorisant l’accès à l’emploi. Depuis plus de 10 ans, nous proposons des chantiers en entreprises et dans les structures du médical et du médico-social. Il faut que l’articulation entre l’insertion et l’emploi soit claire si on veut que les personnes s’engagent dans des parcours durables.
Nous vous proposons de lancer un appel à projets innovants pour expérimenter avec nos partenaires des formes d’accompagnement directement dans l’emploi en mobilisant les allocations RSA pour aider la personne à s’organiser quand il s’agit des frais supplémentaires : déplacements, garde d’enfants…
L’insertion doit aussi être une réponse à l’activité économique et en particulier dans les compétences qui sont les nôtres. Nous ne pouvons pas continuer ainsi, insérons l’insertion. »

Commentaires 1

  1. Superdeg says:

    Etre au RSA et chez ses parents c’est pas mal, on a plus 100€uros d’argent de poche par semaine et on oublie le réveil!

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