Maine-et-Loire. Collèges : Le Département s’engage contre la précarité menstruelle
19 collèges du Maine-et-Loire ont expérimenté ce dispositif qui a également pour ambition d’instaurer un dialogue avec les infirmières scolaires. Cette opération, en phase expérimentale l’an dernier sur la base du volontariat, répond à plusieurs objectifs : Évoquer ce sujet sans tabou ; Limiter les dépenses mensuelles ; Bénéficier de protections innovantes, biologiques et durables ; Diffuser des informations en lien avec la santé auprès des collégiennes. Pour cette première année d’expérimentation, c’est la société Week up, implantée dans la Sarthe, qui avait été choisie pour fournir des serviettes lavables, des cups et pochettes. Pour l’année scolaire 2022/2023, 16 autres collèges ont rejoint ce dispositif, ce qui porte le total à 35 établissements concernés. Ces 16 nouveaux collèges se distinguent notamment par un taux de boursiers plus élevé que la moyenne.
Des distributions de culottes et serviettes lavables
Depuis septembre dernier, le Département a également fait appel à l’association Passerelle, implantée dans le quartier de la Roseraie à Angers, pour fournir des culottes menstruelles à destination des élèves, ainsi que des serviettes lavables de différentes tailles. Cette association met en effet en place des ateliers pour la dynamisation sociale et professionnelle dans ce quartier et propose dans ce cadre un atelier de couture à des personnes en contrat unique d’insertion. Les collèges Porte d’Anjou de Noyant-Villages et Pierre Mendès-France de Saumur sont concernés par cette distribution pour ce qui est du public et pour l’enseignement privé, les établissements sont les suivants : à Baugé-en-Anjou le collège Notre Dame ; à Doué-en-Anjou le collège Saint Joseph et à Longué-Jumelles le collège Saint Joseph. Le coût de l’opération s’élève à 45 000 € pour l’année scolaire 2022/2023 (22 000 € en 2021/2022). L’objectif étant de mobiliser de nouveaux établissements pour la prochaine année scolaire, avec une augmentation du budget de l’opération.
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Commentaires 6
On retourne au siècle dernier, dans quelle poubelle on met le kit?
Dans le lave-linge… Soyez un peu positif dans vos interventions pour changer.
Qui n’a pas 0.70 cts par mois pour ses règles en France ?
Et pourquoi ça ne serait pas compris dans la » prime » de RENTRÉE SCOLAIRE » ???
Bonjour,
Je suis outrée quand je lis les commentaires précédents. Voilà une super action qui peut aider tout un tas de jeunes filles qui n’ont pas les moyens d’acheter des culottes menstruelles, des tampons, des serviettes, etc. Croyez-moi, je suis dans la thématique et je peux vous dire que j’en ai vu des choses vraiment pas top ! Alors pour une fois qu’on fait quelque chose de bien, il serait plus intéressant de soutenir la cause !
En tout cas, merci pour l’article !
Il est facile très facile de soutenir une » cause » , associations, des assistés etc …etc ……avec l’argent des autres !!!!!! Comment faisaient nos anciens ? Aujourd’hui faut acheter …….avec l’argent des autres pour ensuite donner !!!! Et pis quoi encore ……..