Maine-et-Loire. EHPAD : « Vent de révolte contre le Département », pour la minorité

Dans un communiqué, Florence Lucas et Bruno Cheptou, conseillers départementaux membres de la commission autonomie et de l’opposition départementale Anjou en Action, dénoncent le manque d’engagement du département de Maine-et-Loire pour les EHPAD. Le communiqué.

« Les résidents, usagers, administrateurs, salariés et directeurs des EHPAD dénoncent le manque d’engagement des pouvoirs publics envers les EHPAD. Par campagne publicitaire et de presse ces derniers jours, il est notamment reproché au Département de mal financer la dépendance. En rappelant que le premier financeur, en Maine-et-Loire, d’une place en EHPAD est le résident lui-même, pour 66€ par jour, puis l’Etat, via l’Agence régionale de santé, pour 38€/jour, et enfin seulement, le Conseil départemental de Maine-et-Loire, pour 17€/jour… soit l’équivalent de 45 minutes d’intervention par personne. En Maine-et-Loire, les chiffres sont nets, puisque tout autre forme de soutien (à la construction ou la rénovation par exemple) a été supprimée. »

Est-ce acceptable ?

« Nous avons formulé lors des débats sur le budget 2022 la nécessité de s’engager au moins à suivre l’inflation, sinon, demain, ce sera moins de 45 minutes d’accompagnement par personne. Il est urgent de permettre aux établissements de pouvoir consolider leur budget : dans un marché du travail en tension, la quasi-totalité des établissements n’arrivent pas à recruter, les écarts de salaire avec les autres secteurs professionnels étant de plus en plus importants. Par ailleurs, au moment où le Département s’engage à soutenir des projets relevant de ses compétences facultatives, nous pensons prioritaire de mettre l’argent sur les compétences obligatoires ; or le Maine-et-Loire a la plus faible prise en charge des investissements au niveau régional. Depuis 2010, le Département n’intervient plus financièrement dans les projets de restructuration immobiliers.

Lors de la session plénière de janvier, la Présidente s’était engagée à revoir le niveau de financement (du point GIR) pour la session budgétaire de début Mars. Les 9 et 10 mars, elle a conclu nos échanges en proposant de revoir les choses pour Juin. A ce jour, aucun échange véritable n’a encore eu lieu en commission sur le sujet. Face à l’urgence, Le Département doit se saisir immédiatement de cet enjeu. »

Commentaires 2

  1. Pour tous ! says:

    Mais enfin c’est bien connu les « jeunes » d’aujourd’hui eux ne seront jamais vieux … alors pourquoi se préoccuper de tous ces vieux qui les encombrent, enfin on se le demande !

  2. Bertrand49 says:

    Pourtant la majeur partie de nos politiques sont des vieux……
    Avec tout ce qu’ils touchent, ils ont les moyens EUX !!!!!

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