Maine-et-Loire. Grippe aviaire : Levée des mesures de confinement en raison de la chaleur

La situation sanitaire concernant l’épidémie d’Influenza aviaire semble s’améliorer progressivement en Maine-et-Loire. En début de semaine, le préfet a décidé de lever les mesures de confinement des volailles en raison des vagues de chaleur.

Dans le cadre de la gestion du risque de grippe aviaire, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a décidé de ramener le niveau de risque au niveau « négligeable » sur l’ensemble du territoire le 8 juin dernier. Cette nouvelle étape dans la gestion de la crise actuelle amène donc à la levée des mesures de sécurité sanitaire renforcées (parmi lesquelles figurait la mise à l’abri des oiseaux d’élevage). Pour le Maine-et-Loire, cela signifiait la fin de la claustration des volailles pour la zone indemne à l’Est du département (en blanc sur la carte), mais l’obligation de garder les volailles à l’intérieur des bâtiments pour les élevages des zones encore réglementées (en couleur sur la carte). Pour autant, afin de garantir le bien-être des volailles au moment où une vague de chaleur importante affecte le département, et peut être d’autres sont à prévoir, ces mesures de confinement peuvent être levées pour tous les élevages ayant des parcours extérieurs destinés aux volailles. Cet allégement des mesures de sécurité sanitaire est rendu possible par l’absence de signes d’influenza aviaire en Maine-et-Loire comme dans les départements limitrophes. Seules les mesures évitant d’attirer l’avifaune sauvage (mise sous abri des points d’abreuvement et d’alimentation, impossibilité de contacts entre les oiseaux sauvages et les oiseaux élevés, particulièrement au niveau des points d’eau) sont à maintenir. En effet, même si aucun cas d’influenza aviaire sur l’avifaune sauvage n’a été détecté récemment en Maine et Loire, il convient de rester vigilant. Pour exemple, des cas d’influenza aviaire sont actuellement détectés sur des colonies de sternes et des goélands dans le Pas-de-Calais. Les réseaux de surveillance que forment en particulier agriculteurs, chasseurs et Office Français de la Biodiversité doivent rester mobilisés.

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