Maine-et-Loire. Réduire l’éclairage pour protéger la faune nocturne et faire des économies
Le syndicat intercommunal d'énergies du Maine-et-Loire et le CPIE Loire Anjou (Centre permanent d’initiatives pour l'environnement) se sont engagés via une convention à adapter l’éclairage public nocturne pour créer des zones où les animaux nocturnes peuvent évoluer plus paisiblement et sans troubles.
Jean-Luc Davy, président du SIEML (syndicat intercommunal d’énergies du Maine-et-Loire) et Philippe Blanchard, président du CPIE Loire Anjou (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement) ont signé ce jeudi matin une convention de partenariat pour l’établissement d’une trame sombre départementale. Cet outil permettra de renforcer et de valoriser les corridors écologiques nocturnes en Maine-et-Loire et d’adapter l’éclairage public pour qu’il soit plus vertueux. Le projet est d’ailleurs lauréat du programme Lum’acte lancé par la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), en faveur des études visant à rénover l’éclairage public. Cette démarche, non obligatoire à l’heure actuelle, croise à la fois des données de biodiversité relatives aux espèces nocturnes / vespérales, notamment des données de la Ligue de protection des oiseaux (LPO Anjou) et des informations concernant l’éclairage nocturne.
Une démarche économique et écologique
En identifiant concrètement et spatialement les corridors écologiques nocturnes, la trame sombre départementale permettra d’intégrer les enjeux de la biodiversité dans l’aménagement du territoire. Elle concilie une approche économique – en réduisant les coûts d’éclairage pour les collectivités – et une approche écologique en favorisant la prise en compte de la faune nocturne. Déclinée en différents niveaux de sensibilité, la trame sombre pourra également être intégrée à des outils de gestion de données informatiques et à différents documents communaux et départementaux. D’un point de vue opérationnel, les zones de conflits identifiées entre l’éclairage et la biodiversité feront l’objet d’une analyse plus fine, puis d’un plan d’actions à mener dans les années à venir.
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