Météo du weekend. Ces expressions francophones que les Français ne comprennent pas

Avec plus de 30 pays francophones dans le monde, le français est la seule langue autre que l'anglais qui est parlée comme langue maternelle ou première sur les cinq continents. Et si le cœur de la langue reste très similaire, il existe de nombreuses dénominations et expressions qui sont propres à un lieu et qui donnent à chaque variation du français son charme distinct. C’est ce que l’on appelle les régionalismes. La plateforme Babbel en a relevé quelques uns.

Quebecois

Si le Canada est un pays bilingue, francophone et anglophone, la province du Québec ne reconnaît que le français comme langue officielle. Dans cette région où l’on tombe en amour, où l’on se balade en char et où l’on jure à grands coups d’hosties, ce ne sont pas les tournures imagées qui manquent.
Caller l’original : Cette expression amusante fait référence à quelqu’un qui est malade à vomir après une nuit de beuverie. L’origine de cette expression vient des chasseurs qui attiraient l’élan, aussi appelé l’orignal au Québec, en imitant le cri qu’il émet lorsqu’il est en rut. Le terme « caller » fait référence au verbe anglais to call, qui signifie appeler.
Tirer une bûche : On utilise cette expression pour inviter quelqu’un à s’asseoir. Ceci date d’une époque à laquelle les gens avaient peu de moyens et utilisaient des bûches en guise de siège.
Attacher sa tuque : Au Québec, une tuque est un bonnet d’hiver. Cette expression québécoise signifie donc « s’accrocher », « se tenir prêt ». Pour être un peu plus catégorique, l’expression peut être étendue à “Attacher sa tuque avec de la broche”.
Parler à travers son chapeau : Cette expression est basée sur l’expression anglaise to talk through one’s hat signifiant parler sans autorité ou connaissance. En français, on entend plus souvent l’expression parler à tort et à travers.

Suisse Romande

Environ deux millions de personnes en Suisse sont francophones et vivent pour la plupart en Suisse romande. Dans ce pays multiculturel et multilingue qui compte quatre langues officielles (le français, l’allemand, l’italien et le romanche), les expressions du français suisse – également appelées helvétismes – peuvent certainement déconcerter les francophones de l’autre côté de la frontière.
Le cheni : en Suisse, c’est le désordre. Il s’agit d’une expression suisse romande qui est également utilisée en France, dans la région de Franche-Comté. Ce mot, également souvent écrit ch’ni est très proche du mot chenil qui par extension implique un endroit très sale.
Faire la pote : Cela signifie être de mauvaise humeur et le faire savoir à tout le monde en boudant. Le terme pote désigne la grosse lèvre arrondie et pendante, c’est expression revient donc à faire la moue.
Monter dans les tours : Lorsque nous montons dans les tours, nous nous énervons. Si l’origine de l’expression fait débat, l’idée générale reste la même. Certains le voient comme la tour du château qui doit être défendue, d’autres le voient comme la vitesse d’un moteur de voiture.
Remettre l’église au milieu du village : En outre, mettre les points sur le i. Cette expression véhicule des idées différentes selon l’endroit où elle est entendue. En Belgique, elle signifie en fait qu’il faut garder la tête froide. Alors qu’en Alsace, elle signifie le respect des traditions.

Belgique

La plupart des Belges sont de grands polyglottes, mélangeant le français, le flamand et parfois même un soupçon d’allemand. Maîtriser les belgicismes – ces mots et expressions propres au français et au néerlandais belges – est donc un excellent moyen de s’initier à ces références multiculturelles.
Mords sur ta chique : À ne pas confondre avec l’expression “avaler sa chique” qui signifie mourir, ce belgicisme renvoie à encaisser ou bien prendre sur soi. En Belgique, une chique fait référence au chewing-gum. L’idée étant de continuer à mâcher le chewing-gum afin d’éviter de parler ou de faire une scène.
À Hout-si-plou : Ce dicton amusant fait référence au milieu de nulle part; un endroit quelconque ou isolé. Les Français diraient plutôt “Aller à Pateouchnok”.
Passer la nuit à l’amigo : Cela veut dire passer la nuit en détention au poste de police. Amigo est le nom de la cellule de police à Bruxelles, qui remonte à l’époque des Pays-Bas espagnols. On pense qu’il s’agit d’un jeu de mots avec le mot flamand vruente, qui signifie cellule de prison, et qui ressemble beaucoup au mot vrunt, qui signifie ami, d’où le mot espagnol « amigo ».
Non, peut-être ! : À entendre avec une touche d’ironie, cette expression signifie confusément le contraire de ce qu’il implique, c’est-à-dire: “oui, sûrement!”. En revanche, si l’on entend « oui, sûrement » en Belgique, cela signifie généralement « bien sûr que non ».

Côté météo

Samedi, imperméables et parapluies seront de rigueur. Des précipitations sont en effet prévues tout au long de la journée. Il fera néanmoins doux avec 10 à 12 degrés le matin, 13 degrés l’après-midi et 11 degrés en moyenne le soir.
Dimanche, le temps sera globalement dégagé en matinée, malgré la présence de quelques nuages. Mais au fil de la journée le ciel se chargera et des pluies recouvriront progressivement l’Anjou. Les pluies seront plus présentes encore en soirée. Du côté du mercure, on trouvera des valeurs un peu plus basses avec 6 degrés le matin, 9 en journée et 7 degrés le soir.
Lundi, le temps sera mi ensoleillé mi nuageux le matin, mais les nuages se chargeront et donneront quelques pluies sur le restant de la journée. le thermomètre continuera de baisser avec 6 degrés le matin et l’après-midi et 5 en soirée. Se dirige-t-on vers la fin de la douceur hivernale ?

Samedi

Dimanche

Lundi

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