Météo du weekend. Vaccination contre les papillomavirus : Un constat alarmant

Chaque année, environ 6 300 cas de cancers liés aux papillomavirus humains (HPV) sont diagnostiqués en France, chez les hommes et les femmes, entraînant 2 900 décès. A l’occasion de la Semaine Européenne de la Vaccination (25-30 avril), la Ligue contre le cancer alerte l’opinion publique sur l’importance et l’efficacité de la vaccination contre les HPV pour les filles et les garçons de 11 à 19 ans, en prévention des cancers du col de l’utérus, ORL, de l’anus, de la vulve, du vagin et du pénis. 

En complément d’une campagne de communication du 25 au 30 avril et pour connaître le niveau d’information des Français sur le vaccin HPV, leur opinion et leurs craintes, la Ligue leur a donné la parole par le biais d’une étude inédite menée par OpinionWay. Il en ressort que 31% des parents ne sont pas convaincus de l’intérêt de la vaccination HPV pour les filles, une proportion qui monte à 35% concernant les garçons. Ils ont cependant majoritairement confiance en leur médecin traitant : 76% déclarent qu’ils suivraient son avis s’il recommandait de faire vacciner leur enfant, un chiffre qui monte à 81% pour les parents d’enfants entre 11 et 19 ans et 78% des Français interrogés sans distinction. Le sondage révèle un manque criant d’informations sur les HPV : 51% des parents ne se sentent pas bien informés sur les risques liés à ces virus. Une proportion qui atteint 57% pour les parents d’enfants de moins de 10 ans mais qui se corrige pour ceux ayant des enfants en âge d’être vaccinés (41%).

Les craintes et méfiances face à la vaccination HPV

28% des personnes interrogées se déclarent opposées à la vaccination contre les papillomavirus, en raison : Du manque de recul pour 46% ; Des risques d’effets secondaires pour 41% ; Du manque de preuves sur l’efficacité du vaccin HPV pour 39%. Chez les parents, le manque de preuves sur l’efficacité du vaccin est un critère de défiance pour 43%. Un argument évoqué par 50% des parents d’enfants de moins de 10 ans. Ils expliquent également leurs réticences par : Le manque de recul sur les effets à long terme (41%) ; Le manque d’informations (40%) ; Le risque d’effets secondaires (réactions allergiques, infertilité…) (36%).

Un sentiment de défiance exacerbé depuis la pandémie de Covid-19

55% des Français interrogés, opposés ou non au vaccin HPV, craignent que leur enfant développe une maladie ou un effet secondaire grave suite à la vaccination. Une proportion qui atteint 65% parmi les parents. Pourtant, les études de suivi des vaccinés versus non-vaccinés ont démontré l’absence de fondement de ces craintes. Le sondage met en lumière une méfiance accrue à l’égard des vaccins en général : sur tous les répondants (opposés ou non aux vaccins HPV), 44% déclarent que leur niveau de confiance en la vaccination a baissé depuis la crise de la Covid-19 ; ils sont 54% parmi les parents.

Le vaccin HPV : seul vaccin qui permet d’éviter des cancers !

L’infection par les papillomavirus humains (HPV) est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente dans le monde : environ 80% des femmes et des hommes seront exposés à ces virus au cours de leur vie. Les virus HPV sont responsables de 6 types de cancers : col de l’utérus, ORL, de l’anus, de la vulve, du vagin et du pénis. La vaccination réduit le risque d’infection par le HPV, son portage chronique et les lésion précancéreuses et cancéreuses qu’elle génère.

La vaccination HPV, où en est-on ?

Disponible en France depuis 2007, la vaccination HPV est encore loin d’être généralisée. En 2020, la couverture vaccinale contre les HPV chez les adolescentes était estimée à 41% pour une dose à 15 ans (vs. 35% en 2019) et 33% pour le schéma complet à 16 ans (vs. 28% en 2019). Loin derrière l’objectif de 60% fixé par le Plan cancer 2014-2019. La proportion de garçons vaccinés contre les HPV reste insignifiante. En Suède, une réduction des lésions précancéreuses de 75 % a été observée chez les jeunes filles vaccinées avant l’âge de 17 ans en comparaison avec les non-vaccinées. En Australie, où le vaccin HPV est administré aux filles et aux garçons depuis 2005, la proportion de personnes infectées par les HPV est passée de 23% à 1,5% en 10 ans.

Côté météo

La météo de ce weekend s’annonce pour le moins mauvaise et pluvieuse. Samedi matin, nous aurons 13 degrés mais la pluie sera présente sur l’ensemble du Maine-et-Loire. Dans la journée, il fera 18 degrés en moyenne et le pluie continuera et sera même accompagnée d’orage. En soirée, les pluies seront toujours présentes mais seront moins intenses. Il fera une quinzaine de degrés.
Dimanche matin, nous aurons 11 degrés et le temps sera toujours pluvieux avec quelques éclaircies de temps à autres. Même temps pour l’après-midi avec 18 degrés. En soirée, les pluies se feront plus importantes et des épisodes orageux feront leur retour. Il fera 14 degrés.
Lundi matin, nous aurons une dizaine de degrés et un temps toujours humide. Pas de changement dans la journée, mais nous gagnerons 5 degrés. En soirée, le temps s’améliorera progressivement avec un un soleil qui reviendra par le nord. Il fera toujours une quinzaine de degrés.

Samedi

Dimanche

Lundi

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