« Décembre 2024, Christelle Morançais, Présidente du conseil régional, annonce des coupes budgétaires de 100 millions d’euros d’ici la fin du mandat. En première ligne ? Les associations culturelles, sportives et du champ de l’égalité femmes-hommes. » dénonce Violette Guichard, secrétaire générale du groupe l’Écologie Ensemble. En partenariat avec Printemps des Pays de la Loire, l’opposition a décidé de mener des auditions auprès des milieux et des personnels associatifs directement concernés, et 12 organismes ont accepté de se prêter à l’enquête. Les témoignages et les résultats ont été compilés dans un rapport (à retrouver en fin d’article).
« Les choix budgétaires de Christelle Morançais ne sont pas neutres : ce sont des coups portés aux associations, piliers essentiels de notre cohésion régionale.[…] Les associations qui luttent contre les inégalités, accompagnent les plus fragiles et animent nos territoires, sont les premières victimes de cette politique. Les centres d’accueil, les permanences, les ateliers de prévention : tout ce qui permet à des milliers de personnes de tenir debout est aujourd’hui menacé. Pire, les associations qui œuvrent pour l’égalité entre les femmes et les hommes, déjà en première ligne face aux violences et aux discriminations, voient leurs ressources disparaître ou se resserrer. À travers elles, ce sont les victimes elles-mêmes qui paient le prix de ces coupes. » Plusieurs chiffres clés du rapport sont à retenir, notamment le total des coupes opérées qui avoisinerait les 80 millions d’économie, et équivaudrait à une divisions par 10 du précédent budget alloué à ce secteur associatif. Les personnels alertent donc sur des fermetures de permanences en zones rurales et populaires, la suppression d’actions de prévention dans les lycées, les licenciements, la surcharge des bénévoles, la mise en danger des réseaux régionaux (Planning Familial, CIDFF, Solidarité Femmes), ou encore l’Allongement des délais de prise en charge et hausse du non-recours aux droits.
Face à cela, les deux groupements politiques proposent des solutions comme des financements pluriannuels pour permettre d’ajuster les ressources en fonction des besoins sur le terrain et ainsi maintenir un meilleur dialogue entre les institutions et les associations, ou encore de financer des programmes de sensibilisation pour les personnels de santé pour améliorer l’accompagnement des victimes de violences. « Renforcer le rôle d’animation d’un réseau régional contre les violences faites aux femmes permettrait de mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque territoire et d’assurer une solidarité territoriale. Cette approche garantirait une coordination plus efficace et une réponse adaptée aux réalités locales. »
S'inscrire gratuitement à la newsletter
Nous contacter
Lettre d'infos
écrire
communiquer Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés
