Pays de la Loire. Papillomavirus : une vaccination généralisée en 2023 pour l’ensemble des collégiens

Chaque année en France, 6 400 nouveaux cas de cancers sont liés aux papillomavirus humains (HPV). Pour lutter efficacement contre ces infections, il existe un moyen simple, efficace et sûr : la vaccination. Pour permettre à tous les adolescents d’en bénéficier, une campagne de vaccination gratuite est lancée dans les collèges des Pays de la Loire, pour tous les élèves de 5ème.

Les infections à papillomavirus humains, plus communément appelées HPV, sont hautement transmissibles : 80 % des femmes et des hommes sont exposés à ces virus au cours de leur vie. La vaccination est recommandée à partir de l’âge de 11 ans et jusqu’à 14 ans pour une protection optimale, avec la possibilité d’un rattrapage au-delà de cette tranche d’âge. Chaque année en France, 6 400 nouveaux cas de cancers sont liés aux papillomavirus humains (HPV). Les cancers liés à l’infection par les HPV concernent le col de l’utérus (44 %), l’anus (24 %) et l’oropharynx (22 %). Si les cancers liés aux HPV concernent en majorité les femmes, 25% des cas sont diagnostiqués chez les hommes. La vaccination est le mode de protection le plus efficace contre les HPV. En effet, lorsque la vaccination est réalisée avant le début de la vie sexuelle, la protection est proche de 100 % (pour les HPV contenus dans le vaccin Gardasil 9®).

 

Une campagne de vaccination ligérienne dans les collèges

L’ARS Pays de la Loire travaille avec le Rectorat pour la mise en place, dès le 2 octobre 2023, de la vaccination en milieu scolaire : elle concerne tous les élèves de 5ème des collèges publics. Les collèges privés sont également concernés sur la base du volontariat. Sur la région ce dispositif concerne 440 établissements, soit plus de 50 000 élèves scolarisés en classe de 5ème. Pour cette première année, l’objectif est de vacciner 30% des élèves de 5ème sur le temps scolaire. De manière plus général il s’agit également de favoriser l’information autour de cette vaccination et permettre à tous les adolescents de se faire vacciner contre les HPV, que ce soit en milieu scolaire ou auprès d’un professionnel de santé. Les parents des élèves de 11 à 14 ans scolarisés en juin en 6ème ont été informés de la réalisation à la rentrée de 5ème de cette campagne de vaccination. Courant septembre, les parents d’élèves concernés ont été invités à compléter un formulaire de consentement pour autoriser, ou non, la vaccination au collège (à remplir par les deux parents). Les centres de vaccination de chacun des départements de la région pilotent et coordonnent des équipes mobiles de professionnels de santé qui se déplacent dans les collèges pour vacciner les élèves dont l’autorisation parentale aura été recueillie. Ces équipes se rendent dans les collèges à deux reprises :
– entre octobre et décembre 2023 pour administrer une première dose de vaccin (ou le rappel),
– entre avril et juin 2024 pour administrer la seconde dose (ou éventuellement la première dose).
L’objectif est de réaliser le schéma complet de la vaccination contre les infections liées aux HPV sur une même année scolaire : 2 injections à intervalle d’au moins 6 mois.

Une couverture vaccinale encore trop faible

En France, le vaccin contre le HPV est recommandé dans le calendrier des vaccinations depuis 2006 pour les filles et  2021 pour les garçons. En France, la couverture vaccinale contre les infections à HPV chez les filles est de 41,5 % et 8,5% des garçons âgés de 16 ans ont été vaccinés (schéma complet,  2 doses à 16 ans pour les adolescents au 31/12/2022 – données Santé publique France). L’objectif fixé par la stratégie décennale de lutte contre le cancer est de 80 % de couverture vaccinale chez les filles d’ici 2030. En Pays de la Loire la couverture vaccinale contre les infections à HPV est plus importante qu’au niveau national mais demeure insuffisante : 52,8 % des filles et 12,6 % des garçons âgés de 16 ans ont été vaccinés (schéma complet, 2 doses à 16 ans pour les adolescents au 31/12/2022 – données Santé publique France). Face à cette faible couverture vaccinale en France, le Gouvernement a annoncé en février la généralisation de la vaccination contre ces infections pour tous les élèves de 5ème, âgés de 11 à 14 ans, avec deux doses espacées d’au moins 6 mois, dès la rentrée 2023. Cette généralisation fait également suite aux retours positifs d’expérimentations de vaccination au sein des établissements scolaires dans plusieurs pays (Suède, Portugal, Royaume-Uni…) et en région Grand-Est en 2019, où le taux de couverture de vaccination observé à la suite de cette expérimentation est proche de 80 %.

Infos pratiques : Pour en savoir plus sur le sujet, rendez-vous sur la page https://www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/papillomavirus-HPV-vaccination-colleges-pays-de-la-loire.

Commentaires 8

  1. M ERIC SOUBIE says:

    Les ARS ne disent pas aux parents que l’OMS préconise une vaccination avec une seule dose avec une protection identique , préconisation suivie par le Royaume Uni, l’Irlande et l’Australie et 18 autres pays (vidéo You Tube « HPV jab single shot » ) et elles veulent infliger deux doses à nos enfants ! Pourtant elles ne cessent de nous vanter les mérites de ces pays quant à leur stratégie vaccinale. Pour nous, deux doses, avec les effets secondaires que l’on connaît, c’est NON.

  2. @M ERIC SOUBIE says:

    L’OMS préconise la vaccination avec une seule dose pour permettre aux pays les plus pauvres de protéger leurs enfants, mais la vaccination à 2 doses augmente cette protection vaccinable et notamment dans le temps. Nous avons simplement la chance d’habiter un pays riche qui permet de protéger au maximum nos enfants. Enfin, pour clore le bec aux antivax, un prix Nobel vient d’être attribué aux pionnier de la la vaccinologie à partir de l’ARN messager .

    • Prix Nobel says:

      Je ne savais pas que le R.U., l’Irlande et l’Australie étaient des pays pauvres mais vous devez avoir vos sources… Quant au Nobel, récompensés «pour leurs découvertes concernant les modifications des bases nucléiques qui ont permis le développement de vaccins ARNm efficaces contre le Covid-19 » mais ce ne sont pas eux qui ont fabriqué les vaxxins aux multiples effets secondaires néfastes. N’hésitez pas à injecter 3 doses à vos gosses, après tout ce sont les vôtres…

  3. @Prix Nobel says:

    Que l’OMS préconise une dose afin que les pays les pauvres protègent leurs enfants, n’interdit pas aux pays développés d’en faire autant. 80% des enfants des pays que vous citez sont vaccinés, seulement 30% en France . Quant à la dose unique, elle peut causer aussi, comme tout autre médicament, des effets secondaires.

    Libre à vous de prendre le risque que vos gosses développent des lésions et un cancer, (6300 nouveaux cas par an), après tout ce sont les vôtres.

    • à @Prix Nobel says:

      Vous avez raison ce sont les enfants de Prix Nobel qui est d’ailleurs très loin de ce Prix Nobel mais c’est d’autant plus grave d’être aussi irresponsable vis à vis de ses enfants.

      • @ à @Prix Nobel says:

        Si vous pouviez faire des efforts d’écriture pour être compréhensible, ce serait bien ! Et pas besoin d’être prix Nobel pour ça. Ou alors, ce n’est pas une déficience de Français écrit mais les effets secondaires dus à des abus de pfizer. Dans ce cas, vous êtes mal barré mon pauvre vieux…

    • Ah les chiffres magiques… says:

      Heureux de vous entendre dire que le patient a l’autorité sur son corps quel que soit l’avis du médecin…Vous savez quand même que la majorité des chiffres qu’on nous a servi tous les jours pendant 2 ans étaient inventés de toute pièce ? D’ailleurs vous avez aussi certifié que le vaxxin protégeait contre la transmission et que tous les NoVax allaient mourir… Et maintenant on devrait vous croire sur parole…

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