Pays de la Loire. Une baugeoise récompensée aux Trophées Joséphine

C’est en 2022 que la Région a lancé la première édition des Trophées Joséphine, au nom de toutes les femmes qui osent. Grâce à cette initiative singulière, la Région souhaite « mettre en lumière des femmes inspirantes qui, par la diversité et l’audace de leur parcours peuvent trouver une résonance forte auprès d’autres femmes – et en particulier parmi la jeune génération. Créatives, courageuses, engagées, innovantes, curieuses, entrepreneuses, solidaires, les lauréates représentent la diversité et le dynamisme des Pays de la Loire. Elles ont été choisies pour leur audace, leur mérite exemplaire, leur capacité à casser les codes et ouvrir le champ des possibles », signifie la Région. « Nous avons souhaité donner un prénom à ces trophées pour que chaque femme puisse s’y reconnaitre. Ce prénom fait notamment référence à Joséphine Baker, cette grande figure de femme française qui vient d’entrer au Panthéon, » précise Christelle Morançais, présidente de Région. 16 femmes de toute la région, aux profils tout à fait différents, ont donc été récompensées. Parmi elles, une habitante du Baugeois, infirmière urgentiste et pompier volontaire.

Christine Grall, Infirmière et pompier ultra-engagée

Plus de 30 ans après ses premières nuits, Christine Grall ne changerait pour rien au monde. Infirmière urgentiste au CHU d’Angers, elle commence ses journées quand celles des autres se terminent. Motivée au départ par des contraintes personnelles pour pouvoir élever, seule, ses deux enfants, ce choix est devenu son rythme idéal, synonyme d’autonomie. Avec le temps, Christine a développé une grande faculté d’adaptation, mais surtout, un véritable talent pour apaiser les situations. Il y a 10 ans, c’est riche de cette expérience qu’elle réalise son rêve d’enfant en ajoutant à ses nuits d’infirmière une autre vie : elle intègre la caserne de Baugé comme pompier volontaire. Dans ce monde d’hommes, l’infirmière réussit à se faire une place et trouve de quoi répondre à son grand besoin d’agir, d’aider, sur des situations toujours difficiles : on ne l’appelle que pour les urgences vitales, où son sang-froid est particulièrement apprécié. Son temps de repos, elle le passe à la caserne : « plus qu’un engagement, un moyen de relâcher la tension, d’apporter son exigence et sa disponibilité aux équipages. » S’investir, à fond, ou pas du tout : voilà ce qui pourrait définir Christine Grall, Joséphine tournée vers les autres, jour et nuit.