Salon de l’agriculture à Paris : l’Anjou, terre des spiritueux

Pour la première fois, la filière des spiritueux accueillera les visiteurs du Salon International de l’Agriculture de Paris, du 26 février au 6 mars 2022, sur l’espace de la Fédération Française des Spiritueux. Les Pays de la Loire et notamment l’Anjou y seront largement représentés par leurs productions traditionnelles, liqueurs ou eaux-de-vie de fruits, mais aussi ses nouvelles créations.
La distillerie Combier à Saumur

L’activité sera intense sur l’espace des spiritueux, à l’occasion du plus grand rendez-vous de l’agriculture en Europe. Au moment où le monde agricole met en valeur ses savoir-faire et ses plus beaux produits, la filière des spiritueux donne rendez-vous aux visiteurs, afin d’en apprécier la diversité, reflet de nos terroirs ! Le grand public, amateur ou curieux, découvrira à travers des animations pédagogiques, l’univers des spiritueux, en particulier ses matières premières, sublimées par la distillation. La richesse du terroir des Pays de la Loire est à l’origine de la diversité des matières premières agricoles (fruits, plantes, céréales) utilisées pour la fabrication des spiritueux locaux. L’Anjou, en particulier, avec son climat doux et tempéré, est une terre d’horticulture. Dans les Pays de la Loire, la filière des spiritueux ce sont 6 085 emplois (Ref. FFS – Utopie Empreinte socio-économique 2017).

Des démarches de filière éco-responsables en Anjou

Pour entretenir une collaboration étroite avec les agriculteurs, gage de qualité et de confiance et limiter les transports, la Maison Giffard privilégie, quand c’est possible, un approvisionnement de proximité. Ainsi, près d’Angers, elle a introduit non loin de son site la culture de la menthe Mitcham, dédiée à l’élaboration de sa liqueur Menthe-Pastille. De même, elle s’appuie sur des récoltes locales, issues de l’agriculture raisonnée, pour la fabrication de ses spécialités à base de cassis, une baie produite en quantité dans la vallée de la Loire. Quant à la distillerie Combier, qui a ouvert en 1834, réputée pour son Triple sec, elle favorise aujourd’hui encore les processus traditionnels. C’est notamment l’une des dernières maisons à procéder au zestage des oranges de façon manuelle. Dans le même esprit, elle opte pour un approvisionnement local et cultive certaines de ses matières premières. Enfin, la maison Cointreau, à l’origine de la liqueur éponyme, est très attentive à la sélection des matières premières qu’elle importe, à l’image de ses incontournables écorces d’orange rigoureusement sélectionnées selon différents critères de qualité et environnementaux. Contribuant au rayonnement international des spiritueux français, le groupe est également engagé dans la protection de la biodiversité et la préservation des terroirs au travers de deux programmes de recherche internationaux.

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