Cette mobilisation a plusieurs objectifs. Pour la CGT, l’un d’eux est de gagner l’abrogation de la réforme des retraites : « Nous avons été des millions en grève, en manifestation en 2023 contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, imposé par le 49,3. Le gouvernement est fragile, le 5 juin il y aura enfin un vote à l’assemblée. Il faut respecter la démocratie : près de 70 % de la population soutien l’abrogation. Aux députés de se prononcer, maintenant. » Mais aussi de maintenir l’emploi et l’avenir de l’industrie : « Avec la CGT, la mobilisation des salarié-e-s de la Fonderie de Bretagne a permis de sauver l’emploi et l’outil industriel, mais, 300 plans de suppressions d’emplois sont toujours en cours. Face à l’urgence, la CGT exige un moratoire pour stopper en urgence les licenciements et le contrôle des aides publiques versées aux entreprises. » Enfin, cette manifestation visera à « combattre l’austérité, défendre les services publics ». « Au nom de l’austérité, les hôpitaux ferment, les transports publics saturent, l’école public est sacrifiée pour financer les aides publiques aux entreprises et les cadeaux fiscaux aux plus fortunés », poursuit le syndicat. Et de conclure : « Le 5 juin, il y a une double utilité à se mobiliser :
– Dans la rue, pour gagner l’abrogation de la réforme des retraites : 64 ans c’est non !
– Dans son entreprise et son service pour revendiquer et gagner sur les salaires et conditions de travail.
Par la grève, le débrayage : on fait pression pour nos revendications ! »
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