Saumur. Un impressionnant chantier en cours à l’Institution Saint-Louis

Depuis le début de la journée, une grue met en place d'impressionnantes poutres sur la future salle de sport de l'institution Saint-Louis à Saumur.

C’est un impressionnant chantier qui se déroule actuellement au sein de l’institution Saint-Louis de Saumur. En effet, visible depuis le boulevard Delessert, une immense grue manie depuis ce mercredi matin d’immenses poutres de bois e 31m de long et de 5 tonnes qui formeront la charpente de la future salle de sport de l’établissement. « Les premières livraisons de la charpente ont eu lieu ce mercredi matin, d’autres suivront jusqu’à vendredi matin », explique la directrice, Christine Fonteneau. Cela s’inscrit notamment dans le cadre de la réalisation de la future salle polyvalente qui accueillera notamment un gymnase et un mur d’escalade. « Cette salle fera environ 1500 m2 et devrait être livrée d’ici septembre. Elle prendra place dans la continuité des halles du gymnase actuelles à l’endroit du parking du personnel et d’un ancien terrain de sport. Les actuelles halles seront détruites et deviendront ensuite le parking du personnel. Cela permet aux professeurs de sport de continuer leur activité. L’ensemble du projet, qui représente un investissement de 2.5 millions d’euros, devrait être terminé à la fin de l’année 2023 », poursuit la directrice. La pose de cette charpente est réalisée par l’entreprise Charpente Thouarsaise. Elle réalisera également le bardage bois qui habillera l’équipement et « qui a été accepté par les architectes des bâtiments de France », précise Christine Fonteneau. Une toiture en bac acier sera prochainement posée par l’entreprise CMS, Construction métallique Saumuroise de Chacé. D’autres projets sont dans les tuyaux. « Nous sommes en train de travailler sur l’aménagement d’une salle qui se trouve actuellement dans le sous-sol de la chapelle. Cet espace est actuellement dédié aux personnels et comprend une salle. Nous souhaitons y développer une galerie d’art et une salle d’arts plastiques. Le travail et la définition du projet sont encore en cours », dévoile la responsable.

Commentaires 12

  1. Jojo says:

    Et pendant ce temps le service publique de l’éducation nationale n’en finit plus de crever à petit feu…
    Si ça continue comme ça: le public pour les pauvres, le privé sous contrat pour ceux qui ont les moyens et le privé hors contrat pour les riches.
    La société continue de se fracturer socialement. Merci la loi Debré de 1958…

    • Caminais says:

      Certains parents font aussi le choix du privé mais avec des sacrifices financiers et de vie pour assurer l éducation de leurs enfants . Question de priorités.

    • Mctr says:

      Les parents d’enfants scolarisés dans l’enseignement privé font de gros sacrifices pour leur offrir une instruction de qualité dans un cadre sécurisant … Sans grèves. 99% des élèves de CM2 quittent le public pour le privé : c’est révélateur. Le « vivre ensemble » qui nivelle par le bas a ses limites.

    • Mctr says:

      Contrairement à ce que vous pensez également, les enfants scolarisés dans le privé catholique hors contrat sont la plupart du temps encore moins nantis que ceux dont les enfants le sont dans le privé sous contrat. Ils investissent dans une éducation de qualité. La preuve : les concours généraux sont remportés par des enfants issus de l’enseignement privé. Que le public se remette en question.

    • Mctr says:

      Et pour conclure, les parents ne veulent plus de ce public où les enseignants absents pour un oui pour un non, ne sont pas remplacés… Ou lorsqu’ils le sont, le sont après X jours, par des enseignants peu motivés avec lesquels les rectorats jouent au Tetris.

  2. alain says:

    Duplessis Mornay a d’excellents résultats sans faire le tri de ses élèves.
    Si vous voulez du privé et refusez les solutions collectivement mises en place, pas de soucis, vous avez le droit d’aimer les « pères verts », mais à condition que vous payez tout.
    Pourquoi mes impôts paieraient la rénovation de vos bâtiments ou la cantine de vos enfants. Les tarifs de Saint Louis ne représentent qu’une infime partie de ce que vous coutez à a collectivité, les assistés, c’est vous !

    • FFFréville says:

      Tant que les deux systèmes d’enseignement coexistent, l’État a le devoir d’honorer ses engagements. Mitterrand voulait supprimer le privé, lui qui l’a fréquenté (!) et un tollé s’est élevé de partout dans le pays. Les Français sont attachés à ce choix. Rien de choquant… Le sectarisme aujourd’hui n’est plus de rigueur, sauf pour les esprits étroits.

  3. John says:

    Et pour clore le propos d’Alain, les enseignants du privé sont aussi payés par nos impôts. Donc effectivement ce qui est payé par les parents du privé doit correspondre à l’entretien de la chapelle, et encore pas sûr car l’entretien des locaux est assuré par la commune, le département ou encore la région selon le niveau. En fin de 2nde beaucoup sont expulsés vers le public, car pas au niveau, pour avoir de bons chiffres en Tale. On n’appâte pas les mouches avec du vinaigre .

    • FFFréville says:

      Non les frais de scolarité du privé ne servent pas à l’entretien du patrimoine. Mais aux rémunérations du personnel de gestion interne, du directeur aux chargés d’entretien et à l’encadrement des élèves : surveillance, activités de vie collective tel théâtre, initiation cinéma, sorties pédagogiques hors cadre scolaire… Ainsi que coût d’internat quand il existe.

  4. John says:

    Donc le public pour tout le monde, et le privé pour ceux qui ont un peu d’argent et qui souhaitent que leurs progénitures ne soient pas mélangées avec tout le monde ou bien que celles ci en soient préservées. Vaste programme societal. Pour rajouter de la confusion ou de la circonspection à mon propos, mon fils est dans le privé à sa demande et je suis enseignant dans le public…

  5. c82alac says:

    Est ce qu’on peut pas juste se réjouir de l’amélioration des conditions de scolarité pour les gosses ? Rien n’empêche le public de faire pareil non ?

  6. Fréville says:

    Professeur collège et lycée privés sous contrat pendant 30 ans j’ai apprécié la qualité et le sérieux. Mais « pas de grève » c’est faux. Des délégués syndicaux y enseignaient et plusieurs grèves ont eu lieu. Les 99% de CM2 qui entrent en lycée privé, c’est faux également. Enfin le public forme aussi bien aux grandes écoles. Le parcours de nos 3 enfants l’ont prouvé, chacun n’ayant suivi qu’un enseignement public maternelle – écoles d’ingénieurs de grande qualité.

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