Saumur. Un nouveau photographe et régisseur son et lumière au Cadre Noir

Benoit Lemaire a récemment succédé à Alain Laurioux qui a été le photographe officiel de l'IFCE-Cadre Noir durant 40 ans. Il reprend les rênes pour faire rayonner dans le monde entier l'équitation de tradition française au travers le regard qu'il porte par son objectif.

Benoit Lemaire a succédé à Alain Laurioux après 40 ans passés au service de l’IFCE et du Cadre Noir. Il était en effet le photographe attitré de l’établissement et ce sont ses photos que vous avez certainement déjà vu dans nombre de publications, affiches, articles… Depuis le 1er juillet 2021, Benoit Lemaire est donc le nouveau photographe officiel de l’IFCE. Au-delà d’assurer l’immortalisation de moments de grâce derrière l’objectif, il est également régisseur son et lumière pour le Cadre Noir. En d’autres mots, c’est lui qui chapeaute les musiques et les lumières lors des matinales et des galas du Cadre Noir. S’il vient de prendre la suite d’Alain Laurioux, ce n’est pas pour autant un inconnu au sein de l’IFCE-Cadre Noir. « Cela fait déjà plus de deux ans que je suis chargé de l’évènementiel et de la communication au sein du site de Saumur. Avant cela, j’ai été durant 20 ans aux Haras Nationaux où je faisais également de la photographie », explique-t-il. La photo, le cheval et le spectacle, il connait. « J’ai également la lourde tâche de gérer la photothèque, classer, archiver, indexer, aider les services qui recherchent une image… », précise-t-il.

Aux manettes du son et des lumières

Au-delà de la photographie, son autre mission est donc l’habillage musical et visuel des représentations du Cadre Noir. « Je participe à plusieurs formats. Il y a d’abord les matinales qui sont des présentations pédagogiques de l’équitation de tradition française où j’interviens en autonomie. Puis il y a les galas ou je coordonne la partie son et la partie lumière avec toute une équipe. Je travaille avec Laurence Sautet, la directrice artistique, et Frédérique Mercier qui gère les textes, sur le spectacle dans sa globalité. Nous allons d’ailleurs engager un travail de réflexion pour faire évoluer ces deux présentations dans les années à venir », développe-t-il.

Des spectacles dans des zéniths

Le Cadre Noir est également amené à se déplacer dans d’autres villes et d’autres salles. « Nous sommes allés à Clermont-Ferrand et à Amnéville en 2021. Nous nous produisons génétiquement dans des Zéniths ou des parcs expos, des lieux qui ne sont absolument pas prévus pour des spectacles équestres. Il nous faut donc totalement transformer les lieux. C’est une organisation très lourde et cela représente 30 chevaux et 50 personnes. Il faut prévoir des boxes, des loges, une carrière de détente pour les chevaux, des tapis sur les sols qui sont généralement glissants, la mise en place d’un géotextile pour créer de toute pièce un manège… Pour moi, il faut également m’adapter à la salle, faire avec le matériel présent et les équipes. » Ces dernières années les spectacles à l’extérieur ont été un peu réduits en raison de la pandémie, mais généralement le Cadre Noir sort 3 fois par an de ses murs avec des représentations à travers le monde entier : Espagne, Italie, Belgique, Hongrie, Japon…

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