Saumurois. L’agglomération veut développer le tertiaire sur le territoire

Parmi les leviers qu'elle actionne pour favoriser le développement économique sur le territoire et dynamiser le centre-ville de Saumur, l'agglomération Saumur Val de Loire mise sur le secteur du tertiaire. Le point sur les avancées et projets.
Les anciens locaux d'Armatis place Marc Leclerc, entre les Ponts à Saumur

Nous avions déjà évoqué dans nos colonnes la volonté de l’agglomération Saumur Val de Loire de développer le tertiaire sur le territoire lors du lancement d’un appel à manifestation d’intérêt pour l’ancien siège de France Champignon situé à Bagneux (relire l’article). La collectivité souhaite le revendre pour que s’y développe une activité autour du tertiaire et/ou du tourisme. « Notre politique est notamment d’acheter du patrimoine pour développer de l’activité en revendant au même prix. Nous avons ainsi fléché plus de 6 000m2 sur le territoire, avec France Champignon, les locaux d’Armatis sur la place Marc Leclerc, les 800m2 de la future cour d’artisanat, les deux fois 450m2 à l’étage de la future maison des sports de combat… » expliquent le président de l’agglo Jackie Goulet et le vice-président en charge du commerce et du tertiaire, Grégory Pierre.

Les anciens bureaux de l’Unedic créent de l’emploi en centre-ville

Plus récemment, l’agglomération a permis le développement d’une nouvelle activité dans les anciens locaux de l’UNEDIC à l’angle des rues Joachim-du-Bellay et Croix-du-Vigneau à Saumur. D’une superficie de 650m2 sur trois niveaux, ils avaient été achetés par la collectivité en 2021. Initialement prévus pour une activité dans le secteur du luxe ayant finalement retenu un autre site, celui-ci a été mis en location à compter de mai 2022. Afin de rendre le site louable, l’agglomération a investi 350 000 euros de travaux pour dissocier les étages, mettre en conformité et aménager ces locaux. Après plusieurs mois de travaux, le Relai pour l’Emploi (RPE) et la Boutique de Gestion (BGE) ont quitté leurs anciens locaux de la zone de Distré pour y emménager au début de cette année 2023, dans le rez-de-chaussée. Ce sont ainsi 10 emplois environ qui ont été déplacés en plein centre-ville de Saumur. Les locaux ont été inaugurés à la toute fin du mois d’avril. D’ici la fin de l’année, Alter Anjou Loire Territoire, à l’étroit dans ses bureaux actuels, intégrera également les étages du bâtiment. « Nous avons la volonté de mettre de l’emploi en centre-ville pour préserver toute l’activité qui s’y trouve. Ce n’est pas en allant tout installer dans les zones extérieures que l’on permet aux services, commerces et restaurants du centre de vivre tout au long de l’année. C‘est pour cela que nous avions interdit dans le cadre de notre Plan Local d’Urbanisme Intercommunal à des commerces et activités tertiaire de s’installer en dehors du centre-ville dans des surfaces de moins de 1 000m2 », précise Jackie Goulet.

Des pépinières qui rencontrent un succès

Parmi les leviers et services de l’agglomération, les pépinières d’entreprises qui répondent désormais au nom de « Pépites Plus », en lien avec la marque de territoire de l’agglo. Visant à accompagner les jeunes entreprises pendant leurs premières années, elles offrent des bureaux ou ateliers qui peuvent ainsi être proposés à la location durant 3 ans maximum, à un tarif préférentiel. Elle dispose de trois sites sur le territoire à Distré zone du Champ Blanchard, sur la zone actiparc de Jumelles et prochainement à Doué-en-Anjou, sur l’ancien site du SMITOM Sud Saumurois. La pépinière de Distré, avec ses 20 bureaux et 6 ateliers, est occupée à 100%. Celle de Jumelles dispose de 9 bureaux et de 3 cellules et seulement quelques-uns sont encore disponibles. A Doué-en-Anjou, la nouvelle pépinière proposera 6 bureaux de 10 à 40m2. Elle sera opérationnelle pour le second semestre de cette année. « L’idée et l’objectif sont d’anticiper la sortie des entreprises. Nous réfléchissons à prolonger cette durée de trois ans par une année complémentaire. En effet, pour certains, ce délai est un peu court puisque cela implique de réfléchir dès la deuxième année d’existence de l’entreprise à un projet d’installation. Nous faisons aujourd’hui face à de nombreuses sollicitations pour intégrer les pépinières », souligne Grégory Pierre. Et Jackie Goulet de conclure : « Avant la fin du mandat, je pense que l’on aura créé 400 à 500 emplois dans le tertiaire sur l’agglo. Pour cela, il faut rester en veille et toujours avoir une offre d’avance pour répondre aux projets des entrepreneurs. »

Pour aller plus loin : Notre article sur l’avenir des espaces de coworking en Saumurois.

Commentaires 2

  1. IL EST DES NÔTRES....... ÇA SE ..... says:

    Ah bah oui ….. avec une flûte a la main …… tout va bien……!! L’alcool est pourtant interdite pendant le  » travail  » !!!!

    • A saumur, on joue à la roulette russe says:

      Acheter des bâtiments pour espérer les revendre est quand même bien périlleux dans l’ensemble. L’ancien hôpital de la Fuye avait soi-disant un repreneur en 2019, et aujourd’hui, toujours rien à l’horizon. Idem pour la chapelle de Nantilly rachetée par la ville. Etc…

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