Thouarsais. Cigarette au volant, sa voiture prend feu en quelques instants

Belle frayeur pour cette conductrice thouarsaise. Le jeudi 19 mai dernier vers 20h, alors qu’elle roulait sur une route du Thouarsais, celle-ci a vu sa voiture s’embraser en un instant. C’est une petite étincelle de sa cigarette qu’elle fumait tout en étant au volant qui est venue se déposer sur l’un des sièges. Très rapidement cette petite braise a mis le feu à l’assise et le feu s’est propagé très rapidement. Heureusement la conductrice est parvenue à s’arrêter et à sortir de son véhicule à temps. Elle n’a malheureusement pu que constater sa voiture prendre feu jusqu’à ce que seule la tôle reste. Elle a été surprise par la rapidité du phénomène. Les gendarmes des Deux-Sèvres rappellent qu’il est « dangereux de fumer tout en conduisant, cette conductrice l’a appris à ses dépens. A noter que trop souvent, c’est la nature qui en est la première victime avec de nombreux feux déclenchés suite à un mégot jeté par le fenêtre d’une voiture. » Un comportement à éviter puisque cela engendre des feux de forêts importants, notamment en période de sécheresse, et qu’un seul mégot met 10 ans à se dégrader dans la nature et qu’il pollue à lui seul 500 litres d’eau.

Ce que dit la loi sur la cigarette au volant

Contrairement à l’utilisation d’un téléphone portable au volant, fumer du tabac en conduisant n’est pas interdit par la réglementation routière. Aucun texte de loi n’interdit formellement l’utilisation d’une cigarette tenue en main par le conducteur d’un véhicule en circulation. Pourtant, certains automobilistes ont déjà été verbalisés par les forces de l’ordre. En pratique, la police et la gendarmerie ont recours aux dispositions de l’article R412-6 du Code de la route pour justifier leur verbalisation. Ce texte de loi dispose que « tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés ou par l’apposition d’objets non transparents sur les vitres. » En d’autres termes, la législation française condamne toute activité susceptible de provoquer l’impossibilité de rester concentré sur la route pour le conducteur ou de nuire à la manœuvre de son véhicule en toute sécurité. « Ce qui sous-entend que l’automobiliste n’a pas le droit de téléphoner, manger, lire, se maquiller ou fumer pendant qu’il conduit. Par conséquent, les forces de l’ordre peuvent s’appuyer sur les termes généraux de l’article R412-6 du Code de la route pour sanctionner de nombreux comportements au volant », selon le site démarchesadministratives.fr.