Tuffalun. Villages d’avenir, un nouveau programme pour soutenir les petites communes

Ce mardi 20 février s’est déroulé le lancement officiel du programme Villages d’avenir en Anjou. 18 communes sont lauréates de ce dispositif en Anjou, dont celle de Tuffalun où s’est tenu ce lancement. Ce programme vise à accompagner les communes rurales peu dotées en ingénierie dans la conception et la réalisation de leurs projets de développement, en les aidant à mener des études et à accéder aux opportunités de financement offertes par l’État et les autres partenaires sur les territoires.

Annoncé par la Première Ministre Elisabeth Borne le 15 juin 2023 dans le cadre du plan France Ruralités, Villages d’avenir vise à accompagner des communes rurales de moins de 3 500 habitants dans la réalisation de leurs projets de développement. Piloté par l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), Villages d’avenir vient compléter l’appui en ingénierie aux territoires porté par les programmes Action coeur de ville, Petites Villes de demain, Territoires d’industrie, Avenir montagnes, l’ingénierie sur mesure et le dispositif des volontaires territoriaux en administration. Villages d’avenir vise à faciliter le quotidien des élus développeurs de leur commune en accompagnant leurs projets et en les orientant vers les dispositifs et aides existantes de l’État comme des autres partenaires financeurs.

18 communes en Anjou

Philippe Chopin, préfet de Maine-et-Loire, Eric Etienne directeur général délégué de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), et de nombreux élus locaux et parlementaires se sont retrouvés à Tuffalun ce mardi 20 février pour procéder au lancement officiel du programme « Villages d’avenir » dans le département. Tuffalun, dans le cadre d’une candidature groupée déposée conjointement avec les communes de Dénezé-sous-Doué et de Louresse-Rochemenier, est l’une des 18 communes labellisées « Villages d’avenir » dans le département de Maine-et-Loire. 2 458 communes sont lauréates de ce programme au niveau national. En Saumurois, on notera également d’autres communes labellisées comme Courléon, Le Puy-Notre-Dame, Neuillé, Varennes-sur-Loire, Vernoil-le-Fourrier, Villebernier ou encore La Ménitré. Une cheffe de projet est dédiée au territoire pour venir en soutien aux communes concernées. « L’objectif de l’Agence est d’intervenir en subsidiarité et d’écouter et soutenir les projets qui viennent du terrain. Des projets qui vont dans le sens du bien vivre, qui participe au développement et à la vie de la ruralité tout en prenant en compte les enjeux économique, environnementaux et de mobilité » a souligné Eric Etienne. « 90% du territoire du Maine-et-Loire est rural. Le rôle des élus locaux pour développer ces territoires est donc essentiel. C’est pour cela que ce dispositif a été pensé, pour soulager et aider à se repérer dans les différents dispositifs existants pour permettre à des projets de voir le jour », a ajouté le préfet.

Un soutien pour porter les projets et les financer

Lors de ce temps, les maires des trois communes de Tuffalun, Louresse-Rochemenier et Dénezé-sous-Doué ont pu présenter leurs projets et les enjeux pour leurs communes. Pour Pierre-Yves Douet, l’édile de Louresse, cette « démarche collective est l’occasion pour nos villages de se développer plus durablement, d’encourager nos modes de vie, de soutenir notre tissu associatif et artisanal. » Même son de cloche pour le maire Dénezéen Jean-Luc Girard : « Notre commune est fragile depuis 3 ans avec plusieurs changements dans la municipalité. Elle commence aujourd’hui à trouver ses marques et nous allons pouvoir engager des projets comme la rénovation des bâtiments pour plus d’économie et d’écologie et la sécurisation de l’accès à l’école. Ce programme est important pour nos petites communes qui disposent de peu de moyens, notamment humains, avec une seule secrétaire qui doit déjà faire beaucoup et qui n’a ni le temps ni les capacités de chercher dans tous les dispositifs existants pour trouver des fonds et des aides. » Nathalie Gohlke, maire de Tuffalun, se réjouit de voir « émerger des synergies autour de projets collectifs comme cette candidature. » Elle entend de son côté : « développer les voies douces pour de nouvelles mobilités plus durables, agrandir la zone d’activité, développer les cœurs de villages (Louerre, Ambillou-Château, Noyant-La-Plaine) et réhabiliter le patrimoine. » Elle a également pu présenter plus en détails deux projets : La réfection de la place du vivier pour en faire un lieu de vie intergénérationnel ainsi que la refonte de la traversée de Noyant-la-Plaine pour la végétaliser et lui redonner de la vie.

Commentaires 3

  1. saint maurice says:

    Enfin un peu d’espoir de voir la ruralité traitée comme elle doit l’être avec quelques perspectives de sauvegarde et de
    développement ce qui parait contradictoire et qui pourtant est essentiel ; Travaillez bien et bon courage

  2. diabolo says:

    C’est où TUFFALUN? Du tuffeau et du falun il y en a dans plusieurs communes…

  3. @Diabolo says:

    Le mot « TUFFALUN » vient encore une fois de gens dont { L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE } fonctionnait déjà à une époque ……..où les technologies actuelles n’étaient pas encore développées !!! Maintenant plus personne sait de qui , d’où et de quoi on parle…..

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